ENTRETIEN: TCHARLY TCHATCHE, LE BOKAYÉ NATIONAL À CŒUR OUVERT.
Bonjour Charly Tchatch, comment vas tu?
Bonjour, ça va très bien merci.
Peut-on connaitre votre nom à l'état civil?
Hans Charly Mougniengou.
Quel âge avez-vous?
J'ai 27 ans.
Vous paraissez plus jeune.
Ouais... C'est Dieu qui fait ça, c'est pas moi.
Pouvez-vous nous décrire votre art?
Eh bien, ce que je fais est un mélange de n'importe quoi dans lequel j'ai mis une plus-value, une valeur ajoutée. c'est un mélange de jazz, de soûl, de blues en passant par l'animation d'événement, et par le fait d'être le porte-parole d'une entreprise, d'un produit, c'est donc tous ces mélanges, toutes ces potentialités qui peuvent être en moi que j'essaie de mélanger et de mixer pour n'en faire qu'un seul produit à même de me vendre moi, et voire si cela peut influencer d'autres jeunes.
Est-ce qu'on peut définir ce que vous faites comme de la musique? Peut-on dire que vous êtes un artiste musicien?
_(Rire) je dirais, je suis un artiste musicien qui ne respecte pas les codes de la musique, qui ne respecte pas les statuts liés à certains artistes et donc un artiste musicien d'une génération qui ose inventer un style propre à elle, et voilà!
On se demande souvent pourquoi pas un album ou une chanson propre à Charly Tchatche?
Oui, j'ai souvent cette question qui revient et comme j'aime à le dire, et comme le dit la Bible, chaque chose à son temps. Il faut prendre le temps de se faire connaître d'abord, c'est ce que je fais. j'ai mis en place un style artistique propre à moi que les gens ne connaissent pas, donc, plutôt que de faire sortir un album, je prends le temps de faire asseoir la chose, de me construire un public, de faire en sorte que les gens adhèrent à la philosophie qui est la mienne. Une fois cette première étape réalisée, je pourrais passer à la seconde étape qui consistera à construire un projet artistique, c'est-à-dire un titre, un maxi single ou un album... Donc pour l'instant je suis un peu éparpillé, mais c'est stratégique, c'est un schéma tracé et j'espère que cela va produire de bons résultats.
Mais, ne pensez-vous pas être suffisamment connu? ne pensez-vous pas avoir la reconnaissance du public ou des autorités gabonaises après votre belle prestation lors de la Can Total 2017, sans vouloir déjà parler de cette expérience?
je pense que ce serait aller trop vite en besogne de considérer que comme j'ai eu la grâce de Dieu d'être un acteur de cette Coupe d'Afrique des Nations 2017 que je peux me permettre le dire. Non, je prends le temps d'apprendre, et l'apprentissage est la clef essentielle de qui veut atteindre le sommet de la pyramide, il faut savoir apprendre pour pouvoir gravir les échelons. Moi, je prends le temps d'apprendre. je me dis même que s'il y a une opportunité qui soit beaucoup plus petite que la Can, d'elle, j'apprendrais toujours. Et quand le moment viendra, quand je sentirai que mon être, mon esprit et tout autour de moi, sont disposés à aller vers une autre étape donc à franchir un autre palier, je m'y mettrais. mais pour l'instant j'apprends...
À quel moment vous-êtes vous rendu compte de ce que vous aviez et que vous pourriez l'utiliser pour l'honneur des Gabonais?
En fait, c'est à la suite de plusieurs échecs, et comme on le dit si bien, les échecs sont parfois une boussole qui nous permet de nous orienter, de retrouver la véritable voie qui est la nôtre. Alors Charly a été au départ un vendeur de vêtements; un vendeur ambulant "debout debout" comme font nos amis ouest-africains, dans les quartiers; Charly a été un vendeur de viennoiserie; Charly a été un restaurateur en ce sens qu'il a ouvert un restaurant, mais n'a tenu juste qu'un an avant de fermer; Charly a été dans pas mal de mouvements. À la suite de ces différentes opportunités dans lesquelles j'ai évolué, je me suis rendu compte qu'il y a deux choses pour lesquelles j'ai une forte passion, rencontrer les gens et parler. Puis, je me suis rendu compte que Dieu m'a donné deux choses, la voix parlée et la voix chantée. Donc, ayant constaté que j'ai ces deux choses en moi, j'ai décidé de les utiliser pour d'abord m'épanouir et par la suite épanouir et rendre fiers les gens autour moi. j'ai utilisé ma parole pour devenir autonome, que ce soit la parole chantée ou la parole parlée.
Depuis le début de notre entretien, vous évoquez beaucoup la Bible et Dieu, doit-on comprendre par là que Charly Tchatche est un croyant? Un chrétien?
Il y a une chose qu'on ne doit pas omettre, tout vient de Dieu, le talent vient de Dieu. Aucun homme ne distribue le talent, sinon il y aurait des entreprises de distribution de talent. Mais cela n'existe pas... Donc si l'on retrouve des gens qui font des choses de manière habile, cette habilité vient de Dieu. Toute personne qui fait quelque chose manière exceptionnelle se doit de toujours rendre gloire à Dieu. Et moi je sais que ce don que j'ai ne vient pas de moi, c'est Dieu qui me donne ce que j'ai. C'est lui qui me donne la possibilité de travailler, de me lever à n'importe quelle heure et de ne pas me lasser de ce que je fais. Suis-je chrétien? À cette question, je ne répondrai pas de manière directe, mais je dirais que Dieu occupe la place qu'il doit dans ma vie, et connaissant les projets qui sont les miens, il est au centre de mes priorités.
À propos de la Can Total 2017, comment êtes vous arrivé là? Avec tous les Mc et speakeurs que nous avons, comment le choix s'est-il porté sur vous?
Comme
j'ai eu à le dire souvent, j'ai osé. une fois de plus je vais me
référer à la Bible qui dit que le royaume des cieux appartient aux
Vaillants. Autrement dit, réussir, c'est faire preuve de courage,
d'audace, de privation, de curiosité... Être quelqu'un qui aime relever
des challenges, des défis. Le fait que j'aie été le MC pendant la Can ne
veut pas dire que toutes les personnes qui sont en face de moi ou qui
font ce travail depuis longtemps, sont moins que moi. Ils ont de la
valeur, ils sont talentueux, ils ont de l'expérience et je me dois de
les respecter. Mais pour être MC de cette Can, j'ai fait preuve
d'audace, j'ai osé. J'ai toujours voulu avoir de nouveaux challenges, et
par la grâce de Dieu, les organisateurs de la Can ont pris contact avec moi. À la
base ce n'était pas pour être le MC, mais juste pour que je chante et moi je
leur ai proposé de m'utiliser comme MC s'ils n'avaient pas encore porté
leur choix sur quelqu'un d'autre. Je l'ai dit en osant. Au finish ils
m'ont donné ma chance sans forcement se référer à mon CV qui n'est pas
si lourd que cela... Pas de prestations de grande envergure, pas de
prestations internationales à mon actif. Ils m'ont fait confiance, m'ont
demandé de concevoir des biographies d'artistes, de faire mon speech,
de travailler mon timing, je l'ai fait en apprenant beaucoup sur les
réseaux sociaux... Et je crois que je le leur ai bien rendu. Cela n'a pas
été si mal que cela. La gloire revient à Dieu et la fierté au peuple.
Gabonais. C'est tout à mon honneur, en l'honneur du vert jaune bleu.
C'est pour l'amour et le respect du Gabon, de ma famille, pour
l'épanouissement de ma personne et la gloire de Dieu.
Nous sommes fiers de toi sois en sûr... Mais si le Cocan ne t'avait pas donné cette chance d'être le Mc, qui aurais-tu plébiscité pour cette place?
_(Rire) je ne répondrai pas en donnant des noms, mais je pense qu'il y a
des jeunes personnes compétentes. Vous savez la Bible est claire, elle
dit que même si vous ne louez pas, même les pierres me loueront. Cela
étant nul n'est indispensable sur terre, si Dieu veut réaliser quelque
chose, si vous êtes prédisposés alors il va le faire avec vous. Mais si
vous ne l'êtes pas parce que vous vous la pétez, parce que vous vous
croyez suffisant ou que vous pensez avoir la science infuse, il saura se
passer de vous. Autrement dit, il prendra ta place et la donnera à
quelqu'un d'autre qui est disposé à ce moment précis. Donc si je ne
n'avais pas été pris, je pense qu'un autre jeune aurait relevé le défi
avec maestria. Je ne veux pas dire que je suis un Mc exceptionnel, je
pense qu'il y a des jeunes tout comme moi qui sont compétents et qui
ont besoin qu'on les connaît, qu'on leur donne une chance.
Il faut avouer que vous avez beaucoup de prestance et des techniques vocales exceptionnelles, avez-vous suivi une formation dans la chanson ou dans l'art de s'exprimer?
Non, c'est comme je l'ai toujours dit, je n'ai jamais suivi de formation
ni dans la prise de parole en public ni dans la musique. Ma philosophie
de vie étant qu'on ne doit pas s’arrêter sur ce qui ne marche pas. Moi
j'essaie toujours d'apprendre pour me perfectionner dans ce que je fais,
et j'apprends beaucoup sur Internet, sur Youtube, comment les gens
s'expriment sur des forums internationaux, sur différents médias,
comment les uns et les autres chantent, se positionnent sur la scène à
l'instar de Céline Dione par exemple, Annie Flore Batchelellys, etc...
Comment des artistes développent leur réputation, leur renommée.
j'observe tout cela et je fais un meltingpot pour créer mon style à moi,
quelque chose de différent, et qui me ressemble, qui soit véritablement
mon portrait et qui m'aide à trouver des solutions sur ce qui ne marche
pas, je n'ai pas suivi de formation, mais je suis dans la meilleure
université du monde qui est l'école de la vie. Celle qui n'a pas de
bâtiments, mais qui se caractérise de plusieurs façons. par toutes les
personnes que je rencontre dans la rue, avec qui j'échange chaque jour,
les gens qui m'encouragent, me critiquent, me donnent des conseils qui me
permettent de m'améliorer aujourd'hui.
Avez-vous un projet de formation des jeunes sur la prise de parole en public? Pensez-vous à ouvrir une école qui formerait dans l'expression orale? la Tchatche comme qui dirait... Ou encore aller dans une école pour proposer cet enseignement?
Au commence était la parole et pour régler les problèmes du monde, on use d'abord de la parole avant
toute autre chose. On peut ne pas avoir de diplômes, mais quand on
sait parler, on peut tout faire, on peut aller n'importe où... Pour moi
la parole est l'outil fondamental qui permet à tout individu de
s'épanouir. Pour l'instant, je n'ai pas de projet de création d'une école, car
je n'ai pas encore des moyens pour cela. Pour l'instant, je développe
beaucoup d'actions qui pourront influencer d'autres personnes. Par
exemple, en collaboration avec plusieurs amis, j'ai lancé un concept.
"Tchatche Ta Passion" et nous avons déjà organisé deux éditions. Cette
plate-forme permet aux jeunes de s'épanouir, ils parlent de leurs
passions, de leurs talents, en montrant, comment ils sont devenus
autonomes par le biais de cette passion. C'est ce que j'ai eu à faire
pour l'instant. En dehors de cela, je n'ai pas de projet fixe, moi-même
je continue d'apprendre , de me développer afin d'être véritablement
autonome car pour aider les autres, il faut d'abord s'aider soi-même,
pour montrer le chemin aux autres, il faut d'abord trouver son propre
chemin. Donc, j'essaie d'abord de trouver mon chemin et m'enraciner tout
en donnant l'opportunité aux autres d'apprendre. Je ne reste pas fermé,
je ne cherche pas à être incontournable non plus.
À propos de ton concept "Tchatche Ta Passion", qui pouvait y participer, quelles étaient les modalités d'inscription et à quand la prochaine édition? Penses-tu pérenniser ce concept ou n'était-ce juste qu'une plate-forme pour te faire connaitre toi-même?
Non, ce n'était pas un effet de mode. Pour répondre succinctement, je dirais que déjà tous les jeunes pouvaient prendre part à ce forum. Parce que chaque jeune est un talent, chaque jeune a un potentiel. La difficulté par contre c'est d'identifier son potentiel. Sinon tout le monde en a un. Il faut alors l'identifier et c'est là tout l'enjeu de "Tchatche Ta Passion" qui est une plate-forme qui permet de mettre en face de plusieurs jeunes, d'autres jeunes qui ont su identifier leurs talents, leurs passions et qui réussissent dans la vie. On a sans doute réussi à ce niveau. Tout le monde pouvait y participer et tout le monde pourra encore le faire pour les prochaines éditions.
Comment pouvez-vous clairement expliciter ce concept? Par quels procédés arriviez vous à déceler le talent d'un individu?
À la base il n'y a pas d'enseignant pour dire quel est votre talent,
jusqu'à présent nous avons travaillé avec des jeunes qui connaissaient
plus ou moins quels étaient leurs talents ou leurs passions. c'est par
exemple le cas de Micka, danseuse qui a ouvert son école de danse et qui
arrive à vivre de cela. Micka s'est exprimée devant les jeunes en leur
expliquant, comment elle a commencé, par quoi elle est passée pour
arriver où elle est. Aujourd'hui, c'est exemple, car elle a su faire de
son talent son métier. face à quelqu'un qui partage une telle expérience,
plusieurs jeunes laissent leurs curiosités s'attiser, ils se motivent et
se mettent sérieusement à fond dans ce qu'ils savent faire et ce qu'ils
aiment.
Le forum était-il gratuit?
Il l'était à la première édition. La deuxième était payante parce qu'on acquiert pas gratuitement la connaissance. les gens conservent jalousement les choses pour lesquelles ils ont dépensé. Il faut comprendre à un moment donné que tout n'est pas toujours gratuit. D'ailleurs, rien n'est gratuit pas même le souffle de vie, car Dieu attend nous en retour que nous puissions l'adorer. La gratuité n'existe pas. Ce que je peux faire en revanche, c'est que l'évènement soit accessible à tous.
À quand la prochaine édition?
Pour l'instant, mes collaborateurs et moi n'avons pas de date, mais c'est en préparation, car nous voulons apporter une autre formule au forum. Il ne sera plus seulement question que les jeunes viennent discuter de leurs passions, mais de donner une autre dimension à cette plate-forme pour que les jeunes soient véritablement impactés. La jeunesse est l’oxygène du pays et même du continent, il faut que l'on se l'imprime dans nos têtes, et que l'on se batte avec notre potentiel, notre talent pour impacter sur notre environnement.
Quelle est ton actualité ? Qu’est ce que tu nous
prépares ?
En ce moment, je fais tout sauf me
reposer, j’essaie de travailler pour améliorer ce que je fais au niveau de la
prise de parole. je vais essayer d’être
présent sur l’ensemble des évènements culturels du monde, car j’estime que le
vert-jaune-bleu mérite d’être présent sur la scène internationale. J’estime que
le vert-jaune-bleu à toutes les compétences à tous les niveaux avec la richesse
des lumières éclairées qu’il y a au Gabon, à savoir tous ces jeunes qui dans
tous les domaines en ce moment, sont en train de briller. Je pense à freddhy
Koula avec Canal + ; je pense à Jarul de l’émission "l’Afrique a un Incroyable Talent" ; je pense à brack, Bussine à "The Voice Afrique
Francophone" ; je pense à Josiane Maténé de Longueur avec la tenue des sambas
professionnels, à Pascal Ango avec son agence qui fait le tour du Gabon pour
former des jeunes aux métiers du numérique, et ce, gratuitement. Je pense à tous
ces jeunes… à Waris Fatombi qui est une référence, un exemple en matière
d’animation au Gabon actuellement, à
Joel Emane, Etc. A tous ces jeunes qui sont des lumières éclairées et qui avec les
moyens qu’ils ont sans pourtant qu’ils soient soutenus, font des efforts pour
vivre de leur talent et influencent d’autres jeunes. je crois et je reste véritablement convaincu que les
choses se passeront bien pour moi.
Malgré que vous soyez désormais élevé au rang de star au Gabon et que vous êtes une sollicité en ce moment, vous
avez l’air de garder les pieds sur terre, comment faites-vous pour ne pas
prendre la grosse tête ?
La Bible est claire, l’humilité
précède la gloire. on n’est pas forcement ce qu’on est parce que l'on a voulu
être. On est ce qu’on est parce qu’il y a des gens qui ont été autour de nous
pour nous encourager. On n'a pas besoin de faire dans la starmania.
Et le buzz. Je me dis souvent que même si j’ai détenu tel ou tel succès,
il faut que je l’oublie et que je pense à conquérir d’autres choses . C’est
parce que l'on reste focus sur le succès du départ que l'on prend la grosse
tête. Mais à force de prendre la grosse tête, elle explosera, on
ne vivra plus et si l'on existe plus, bah on s’en ira avec nos rêves et on se
fera oublier. Le véritable secret de l’humilité, c’est de rester soi-même. Quand
on reste soi-même, on respecte l’autre. Si l'on prend la grosse tête, c’est que l'on voit
l’autre comme un minus donc on ne le respecte pas. Il faut se garder de voir
l’autre comme un minus car chacun à ses compétences, chacun est meilleur à son
niveau. Il n’ y a pas de meilleur en
quelque chose et encore même qu’en toutes choses, chacun est bon dans un
domaine bien précis, et l’assemblage de tout fait le meilleur de la société. En
conclusion, restons vrais, ne soyons pas ce qu’on n’est pas,
soyons comme nous étions quand on n'avait rien. C’est la meilleure stratégie pour
rester humble quand les choses vous viennent de la providence divine.
Un Mot de fin.
Le message que j’aimerais faire passer et qui
me tient
à cœur est que l'on prépare le futur dans le présent. On doit déjà essayer
de
vivre pleinement son présent, car en réalité le futur n’est pas pour
nous. Je
dis aux jeunes du Gabon, d’Afrique et même du Monde que si l'on veut
réussir
notre futur, il faut déjà dans le présent choisir ses actions
prioritaires et
en les choisissant, il faut mettre du cœur , de l’envie, de la
discipline, du
travail car sans ses éléments, on ne peut pas prétendre améliorer notre
futur.
Je crois que la jeunesse a des compétences. Ce qui la différencie à
l’ensemble
des aînés, c’est la foi et l’envie de se réaliser. Certes, nos aînés ont
la
sagesse et l’expérience. Mais la jeunesse en plus d’être l'oxygène du
continent, elle est sa créativité.
Quand il n’y a plus de créativité, la société stagne, elle est immobile,
je pense que quand les jeunes prendront conscience que nous sommes la
créativité du monde, qu'il y a en nous du potentiel, notre société se
développera, elle s'épanouira. Parce que là où il y a des jeunes, il y a
la force et la bonne humeur, la joie de vivre, l'ambiance, tout
change, l'environnement change. J'ai confiance aux jeunes et je reste
convaincu que par la grâce de Dieu, d'autres jeunes vont pouvoir éclore
et que ceux qui sont déjà sur la voie de la réussite vont se dire qu'il
faut qu'ils continuent, car d'autres jeunes ont besoin d'être influencés,
d'avoir des modèles.C'est
la clef de l’excellence et de l'épanouissement d'une société. Il faut
créer des modes et ces modes ne peuvent être créées que par des jeunes.
Merci et bonne continuation!
C'est moi qui vous remercie.!
Len's/Lbvlife Février 2017.
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