MABONDO a.k.a Jessy James, un disciple de l'art.

 MABONDO a.k.a Jessy James, un disciple de l'art.

Mabondo  (Bénédictions) a.k.a Jessy James est un passionné d’écriture, de danse, de culture noire et de lecture. C’est un féru de l’art depuis son plus jeune âge. Il effectue tout son parcours scolaire entre Libreville, Gamba et Port-Gentil,  mais c’est à Libreville (la capitale) qu’il poursuivra le reste de ses études secondaires et universitaires.

À peine arrivé dans le temple du savoir (U.O.B), il fait la découverte de la poésie slam et devient un inconditionnel adepte de celle-ci, mais bien avant cela, en 2004 et ce après les tout premiers ateliers axés sur l’art auxquels il participe, Jessy James intègre le monde communautaire en affûtant ses armes en radio sur les ondes de 90.5FM. Par la suite, il fait le tour de plusieurs radios tels que Radio Émergence, Black FM, et bien d'autres. Dans la foulée, il devient fan du groupe Mauvaizhaleine dont il est l’actuel président du fan-club.

MABONDO est aussi un membre actif de l'association artistique « Supreme Ekang Major » (SEM) et il a pris part à de nombreux événements de slams tels que : les éditions du festival  Slam Standing Ovation, La valse des mots, la coupe nationale de slam, demain un jour nouveau, les éditions de la fête du bien-être (la cigale et la fourmi) et Engong-Dispargum.  Actuellement, il travaille  sur l'organisation du premier spectacle de son écurie (SEM), spectacle qui s’intitule « MVETT YAP YOP SHOW » et qui aura lieu ce 10 juin 2017 à l'Institut Français Gabon. 
La curiosité est l’un de ses traits de personnalité, elle est pour lui une qualité phare et  c'est elle qui lui permit de devenir infographiste, maintenancier en informatique, ingénieur son... bref, un bon petit nganga  comme qui dirait, car Jessy James est initié au Bwiti et c'est d’ailleurs de ce rite initiatique gabonais qu’est tiré le nom MABONDO. 

Toujours actif, Jessy James embrasse tout ce qui concerne le slam avec un esprit communautaire et compte pérenniser les arts et la culture africaine.



Lbvlife/juin 2017

Tags:

Share:

1 commentaires